Vous le connaissez depuis plusieurs années ou quelques mois. Vous l'avez croisé à la machine à café, rencontré sur un terrain de foot ou au lycée. Avec lui, vous parlez boulot ou apéro pendant l'année.
Vous êtes déjà peut-être parti avec lui en WE, voire en vacances ... Vous l'avez même, si ça se trouve, côtoyé à l'étranger.

Mais connaissez-vous vraiment Arnaud, le globe-trotter ?


En France, c'est un sportif du dimanche...

Et là je dois dire avoir été épatée par ses capacités sportives et d’endurance. Comme cette fois où, après une journée de 8h de marche au Népal, il est allé faire le repérage de notre gite en petites foulées et il est revenu en courant pour porter mon sac, pendant que, de rage et de fatigue, j’étais en train d’insulter un yak et de pleurer et de morver dans ma belle polaire... 

Ou encore en Bolivie, lors de l’ascension du 6 000 mètres, lorsque je l’ai vu s’enfoncer dans la nuit, la neige jusqu’aux genoux et revenir quelques heures après, heureux et fier de ce qu’il avait (presque) accompli. 

Il a ainsi arpenté les sentiers du Népal, de Chili, d'Argentine, du Pérou et de Bolivie et même après des débuts parfois un peu difficiles (mon sac il est trop lourd, j'ai trop froid, j'ai trop chaud), il s'est découvert une passion pour le trekking. et une endurance à toute épreuve.
Et à chaque fois, je me suis dit : "Ouais c’est mon mec, ça !" (les filles, ne soyez pas jalouses)

-> Mais maintenant, tu veux VRAIMENT te faire des trekkings pour TOUTES nos prochaines vacances ???!!!



En France, c'est mon GPS muti-langue..

En partant avec Arnaud, je n'étais pas inquiète : trilingue et sachant manier une carte sans tourner autour pour avoir la bonne direction, je savais que ce serait mon nord, mon sud, mon est, mon ouest, ma 2ème et 3ème langue… Il a été tout ça et bien plus encore pendant notre périple ! Au bout de quelques minutes dans une ville, il savait se repérer sans carte et m’a guidée avec une assurance et un sens de l’orientation hors-pair ! Il nous a conduit dans toute la Nouvelle Zélande et était capable d' échanger avec les locaux de tout pays (spéciale dédicace quand il s'agissait de néo-zélandais de la campagne !), avec une curiosité et une facilité impresionnantes !

-> Dis, comment on demande en espagnol le chemin d'Opéra à Saint Lazare ? Je me suis encore perdue...



En France, il cuisine …

Maintenant, il va cuisiner (encore plus) international ! Momos népalais, chiapati indiens, soupes vietnamiennes, nasi campur balinais, ceviche péruviens, n’ont plus de secrets pour lui : à chaque fois qu’une recette lui plaisait, Arnaud la notait religieusement, après avoir discuté avec les cuisinières de rue ou les chefs étoilés des restaurants gastronomiques pour découvrir leurs petits secrets ! Et il a continué à cuisiner tout au long de notre voyage, que ce soit dans un gîte à 4000 mètres au Népal, lors des fameux barbecues en Argentine, au Pérou où il est passé derrière les fourneaux d’une crêperie ou encore pour mon anniversaire au Chili  où il m’a concocté un super dîner avec les produits du jardin ! Et le tout avec l’accent de Maité !

-> Bon chéri, tu les testes bientôt tes recettes ?


En France, il est coquet …

Et ce n’est  pas parce qu’on était en tour du monde qu’il s’est laissé aller ! D’abord, il avait pris un jean (et ça c’était fort !). Et surtout, il n’a pas hésité à essayer le barbier népalais ou le coiffeur vietnamien, avec un résultat plus ou moins réussi, certes ! …
Mais il faut l’avouer  avec sa petite barbe (où l’on pouvait toujours trouver à manger) et son look « baroudeur-chic », il est resté beau comme un camion !

-> En revanche, le rasage à blanc, t'es pas obligé de réessayer !

 

En France, il est (un peu) rabat-joie

Et là ? Et bien, j'ai bien dû lui reprocher à quelques moments  mais impossible de me rappeler à quelle occasion.. En revanche, ce dont je me souviens, c'est nos fous-rires, nos moments de complicité, et de sa "coolitude", quand il s'agissait de trouver un hostel ou de s'enfiler des kilomètres de bus.. Presque toujours de bonne humeur, il a su gérer les situations les plus extrêmes (exemple : moi quand je n'ai pas mangé depuis 4h) avec patience et bonhomie.

-> Allez chéri, je te l'avoue, tu es (presque) aussi cool que moi !


En France, il est un peu hypocondriaque

Au Népal, quand il avait déjà fini la moitié de la boîte de médicaments au bout d'1 mois et demi de voyage, j'ai osé lui demander s'il ne se médicamentait pas un peu trop ? Mais, que voulez-vous, il est sensible ce garçon et puis, ce n'est pas de sa faute s'il est souvent malade. En tout cas, sachez-le mesdames, au bout du monde ou en France, un mec malade est un mec malade ... (je sais que vous m'avez comprise)

-> Tu reprendras bien un petit doliprane ?


En France, il aime bien ses moments "bros"


Et j'ai été heureuse de voir qu'il a pu revivre ses moments copains et refaire le monde (ou les matches de foot c'est selon) avec tous les chouettes gars qu'on a rencontrés sur la route, que ce soit Julien, Alex, Romain ou Rhum... pendant que je discutais chiffons et épilation avec leurs copines. 



-> Les loulous, on vous attend à Paris maintenant !


Bref, merci Arnaud pour les 9 mois que nous avons vécus ensemble. Je n'aurais pu le faire qu'avec toi..