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Cela fait maintenant 8 mois que nous voyageons.
Nous avons pu observer leurs us et coutumes, les approcher de près, voire passer des soirées entières avec eux. Nous les avons côtoyés, respirés, analysés, photographiés, filmés. Ils se développent à la vitesse grand -V.
MAIS QUI SONT-ILS ???

Petite revue (subjective) des types de voyageurs croisés !

1- Celui qui sait tout

Profil : il a tout vu, tout fait, tout vécu. Il sait ce qu'il faut faire et surtout ce qu'il ne faut pas faire. Il a des avis sur tout et tout le monde. Il commence toutes ces phrases par "Moi, je" ou "Ouais, c'est comme" ou "Si j'étais vous"
La phrase qui le résume : "La Bolivie ? Ouais c'est sympa... mais pas autant que la Colombie...."
Exemple : "Quooooi ? Vous allez pas au Myanmar / en Colombie / au Cambodge / dans la Creuse ?????" ou "Quooooi ? Vous allez  au Myanmar / en Colombie / au Cambodge / dans la Creuse ?????"
Capital sympathie : plutôt faible... Des conseils, on en prend volontiers mais SI ON LES DEMANDE !!! Quoique, parfois ça peut être bien utile !

2- Le voyageur / saltimbanque

Profil : il est cool, il est jeune, il a les cheveux sales, il a des bracelets (qu'il fabrique lui-même), mange végétarien et ne porte que des vêtements locaux.
La phrase qui le résume : "Moi je suis pas un touriste, je suis un voyageur"
Exemple : Tranche de conversation (véridique) 
- Eh non mais franchement, le capitalisme, le consumérisme, c'est une vraie "torturation", ça me donne la gerbe.
- Moui moui. et sinon, tu vis comment là au Laos depuis 3 mois ?
- Ben je touche les assedics
- Ah
Capital sympathie : Très faible quand il vend ses bracelets aux côtés de gens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Plus élevée s'il offre sa tournée avec son indemnisation chômage !

3- Le solitaire

Profil : cela fait longtemps qu'il voyage. Seul. Il a besoin de parler. Beaucoup. Et de tout.
La phrase qui le résume : "comme si je sortais de prison après 10 ans de réclusion"
Exemple : une soirée au Népal, où nous avons proposé à un français attablé seul à une table, de nous rejoindre pour le dîner. Ça a été long... 
Capital sympathie : plutôt bonne : ça permet de se mettre un peu sur off et de boire tranquillement son pisco sour en hochant de façon régulière la tête. Un petit "mmh mmmh" est également apprécié. A la fin on finit soûls, et lui, est ravi d'avoir pu échanger. Bref, tout le monde est content.

4- Le vacancier... en vacances !

Profil : il a cumulé des RTT et posé des CP. Il a pris ses billets d'avion 6 mois avant, a réservé tous ses hôtels et est là pour se reposer. Son teint a la même couleur que le linge de maison, il faut dire qu'il n'a pas vu le soleil depuis 7 mois Bref, un vacancier comme vous et moi. Enfin, surtout vous en fait ! :-)
La phrase qui le résume : "c'est les vacaaaaaaaaaaaaaances !"
Exemple : et bien bizarrement, nous n'en avons pas rencontré tant que ça .. Peut-être parce que nous voyageons dans les hôtels à vraiment petit prix ? Du coup, quand on en croisait, ça avait un petit air d'exotisme : "oh regarde chéri, il n'est là que pour 10 jours !"
Capital sympathie : excellente ! Surtout qu'on sait qu'il reprend le boulot quelques jours plus tard... et puis il trouve ça génial ce qu'on fait !

5- Les warriors, les vrais

Profil : ils sont partis pour un Tour du Monde en bateau qui dure 4 ans ... Ils n'ont pas de billet de retour et peuvent tenir au moins 3 ans ... Ils visitent le monde sur un vélo couché...
Rien ne leur fait peur, et tout parait facile !
La phrase qui les résume : "quand l'impossible devient possible"
Exemple : une famille française croisée en Nouvelle-Zélande et qui faisait le tour du monde avec 3 enfants âgés de 2 à 10 ans ... en tandem, le petit dernier dans une carriole, attachée au vélo !
Capital sympathie : dépend du degré de folie de leur projet. Mais dans l'ensemble on ne peut être qu'admiratifs, voire un peu jaloux... ce qui les rend plus ou moins sympathiques ! :-)

6- Le cinglé

Profil : il vit depuis un certain temps à l'étranger (souvent car il a fui son pays d'origine), a perdu le sens des réalités ... ou a consommé trop de drogues !
La phrase qui le résume  C.R.A.Z.Y
Capital sympathie : on l'aime bien car grâce à lui, on se prend de beaux fous rires ! Jusqu'au moment où il devient carrément flippant ! Et là, on prie pour ne plus le croiser, voire on monte dans le premier bus qui part à l'autre bout du pays !

7- Le fauché

Profil : il s'est donné comme objectif de vivre avec moins de 5€ par jour et/ou a tout claqué en tours organisés. Résultat : pour vivre, il profite de la générosité des gens et/ou renonce aux highlights des villes qu'il visite.
La phrase qui le résume : "nous, on veut pas se faire avoir"
Exemple : Deux français croisés dans un train en Inde. Ils allaient à Agra mais ne voulaient pas visiter le Taj Mahal.. Trop cher. Pareil pour la plupart des monuments et activités en Inde d'ailleurs ... 
Capital sympathie : plutôt sympa ... Jusqu'au moment où on se fait un resto avec eux et où la note arrive !

8- Le sportif

Profil : en excellente condition physique, il est au top de sa forme. Trekking, ascensions, descente en VTT,  trails, il s'essaie à tout.
La phrase qui le résume : "après l'ascension du 6000, qui est chaud pour la route de la mort ?"
Exemple : 2 traileurs des cités d'or, qui, après un trek de plusieurs jours, allaient faire l’ascension du Misti au Pérou... Mais pourquoooooiiii ????
Capital sympathie : ça va ... tant qu'il nous ne oblige pas à nous lever à 5h du mat pour faire un tir de pigeons.

9- Les groupes

Profil : ils sont tous de la même nationalité, ne se déplacent qu'à 3 ou 4 minimum, snobent à peu près tout le monde, parlent fort et sont sans-gêne.. Ils sont, ils sont, ils sont ... ??? :-)
La phrase qui le résume : "on est les rois du moooonde"
Exemple : lors de l'ascension du Villarica, 1 groupe de touristes s'est levé à l'heure du départ .. mais cela ne les a pas empêchés d'aller faire les courses et de se faire un petite omelette avec "salade de saison" pour le petit déj. Pendant qu'on les attendait en rongeant notre frein ! Sans une excuse, évidemment. 
Capital sympathie : ah on va pas se mentir ... pas énorme là !

10- Les amoureux crétins

Profil : ils s'extasient devant une feuille mort, se pâment devant une vache, admirent pendant des heures un tronc... Et, entre chaque découverte, se font un bisou esquimau..
La phrase qui les résume : "bisouuuuuuu"
Exemple : Trek au Népal : ils sont nombreux ceux à s'enthousiasmer devant la nature ! Mais pour 2 d'entre eux, trop d’enthousiasme tue l'enthousiasme ... des autres !
Capital sympathie : ils peuvent être touchants .. mais deviennent vite assez énervants !

Et nous dans tout ça ???

Car c'est bien beau de critiquer mais notre profil à nous ? Et bien, on le confesse en tout honnêteté : on est un peu de tous ceux-là... A différents degrés selon les moments. Mais on ne va pas se mentir, on est tous le  "celui-qui-sait-tout / fauché / sportif / cinglé / warrior / solitaire / vacancier / saltimbanque / groupe / amoureux crétin" de quelqu'un ... mais en plus sympa ! :-)


NB: suite à la demande de Mr. R.Z, nous avons retiré les mentions le concernant. Cet article à caractère humoristique et subjectif n’avait en aucun cas vocation à le blesser. Nous tenons à nous excuser auprès de lui pour la gêne causée.

 ... sur la carretera austral !!

Et voilà, nous sommes arrivés au bout du monde : à Ushuaïa.
Mais une telle destination, ça se mérite !
Retour donc sur notre looooooooongue descente en Patagonie.

Après avoir rejeté les options "Navimag" (pas envie de passer les 30 ans de Claire la tête dans la cuvette sur une mer agitée) et avion (parce que c'est triché !), nous avons décidé de prendre la fameuse Route Australe... pour l'aventurrrrrrrrrrrrra !
Et c'est là que se pose la question du "comment"... En effet, la Route Australe, l'une des plus extrêmes du monde et longue de 1 240km (rarement goudronnés) n'est que peu, voire pas, desservie par les bus ou bien à des horaires bien trop matinaux (surtout quand il y a des œufs et du bacon au petit déj !). Sur recommandation des touristes et des locaux, nous avons donc opté pour le "dédo" (autostop), pratique couramment répandue dans cette région. Une vraie institution là-bas ! Et c'est comme cela qu'on a pu parcourir quelques centaines de kilomètres (et faire au passage quelques économies).

De l'art du dédo (ou du Dolard en dédo ...)
C'est ainsi que..
Nous avons réussi plusieurs fois l'exploit d'être pris à 4, que ce soit avec Romain et Charlotte ou 2 américains...
Nous avons une fois fauté en nous plaçant DEVANT d'autres auto-stoppeurs, au risque de nous faire bannir de tout l'ordre des auto-stoppeurs (Fabien, si tu nous lis, encore désolés). 
Nous avons voyagé dans des camions-citernes, à l'arrière de pickup ou à bord de 4x4 dernier cri et avec sièges en cuir !
Nous avons fait des rencontres avec de charmants locaux : Joe l'Indien, un couple BCBG d'Argentine, un routier édenté et même un gauchoooooooooooo tout juste sorti d'un rodéo !
Nous avons aussi passé un certain temps à attendre sur le bord de la route, au soleil ou sous la pluie (à midi mais pas à minuit !) mais toujours en trouvant à s'occuper.
Nous avons parfois pris le bus ...
... mais surtout, nous avons profité des paysages spectaculaires !
 

Embarquez avec nous, regardez la vidéo du périple "en dedo" !


 

... et la carte du trajet parcouru :



Afficher Trip Carretera Austral sur une carte plus grande

Après des heures passées dans les bus et trains asiatiques, nous voici donc en Nouvelle-Zélande où nous avons testé la visite de l'île en camper-van !


Mais c'est quoi au juste un camper-van ?


Un camper-van n'est ni plus ni moins qu'une voiture familiale, reconvertie pour permettre de dormir dedans !

Ça ne vous fait pas rêver ?

Attendez de voir... Pour vous fidèles lecteurs, visite guidée de notre "chez nous" neo-zed !
 

La cabine de pilotage

Elle diffère assez peu des cabines de pilotage traditionnelles : 2 sièges, 2 pédales et 1 volant. Les abonnés de l'auto-journal auront compris qu'il s'agit d'une automatique. A noter tout de même les tags made in wicked (tous les vans de la compagnie de location sont taggés) et surtout le fait qu'au pays des all-blacks, on roule à droite. Donc attention aux kiwis et autres moutons qui traversent...



L'espace cuisine

Malgré l'absence déplorable d'îlot central, on y trouve une kitchenette somme toute bien équipée avec de nombreux rangements, évier, gazinière portative dernier cri de marque Festina et une glacière pour stocker les produits frais tels que des bouteilles de sauvignon blanc de Marlborough.

Pas d'eau courante évidemment, il faut remplir le gros bidon en bas à droite et actionner une pompe manuelle pour que coule l'eau... qui retombe invariablement sur nos pieds, une fois l'évier vidé.

L'espace salle à manger

Pour recevoir vos amis campeurs, ouvrez la porte coulissante et accueillez les comme il se doit dans votre belle pièce à vivre. Autour de la table en particules de pin que vous aurez préalablement décorée avec goût, vos soirées seront complètement folles !


L'astuce qui change tout : pour une impression d'espace encore plus grande, ouvrez le toit ouvrant et faites admirer à vos convives la nuit étoilée neo-zélandaise !

La chambre à coucher

La chambre a coucher est à côté de la cuisine, ce qui permet, en cas de fringale nocturne, de simplement tendre le bras pour attraper de quoi se sustenter : pastrami, cornichons ou barres muesli. A noter tout de même le risque de se retrouver au réveil avec un bras coincé dans le paquet de chips ou les cheveux emmêlés dans du gruyère...


Pour les bambinos ; le lit est entièrement sécurisé pour éviter les chutes intempestives durant votre sommeil de plomb.

Le dressing room

La décence ne nous permet pas de vous montrer ce dressing à faire rêver les nombreuses accrocs au shoppings qui lisent ce blog. Nous vous dirons juste que sa taille est tellement démentielle, que l'on pourrait s'y cacher (enfin plutôt claire que nono) et qu'il est situé sous la chambre (et, donc également sous la salle à manger et si vous suivez bien, à côté la cuisine...).

La salle de bain et les WC (séparés)

Si vous rêvez de ne plus jamais avoir à récurer la lunette des WC ou à nettoyer les traces blanches de dentifrice sur la robinetterie, le camper-van est fait pour vous : il n'y en a pas !

Vous êtes en effet obligés d'utiliser les commodités externes... La journée, c'est une chose, mais lorsqu'il fait nuit et surtout froid, c'est autre chose. Bref, incontinents s'abstenir !

Si vous aimez prendre 2 douches quotidiennes, on vous recommande de choisir les emplacements situés en bordure de lac : leur fraîcheur australe est excellente pour la circulation sanguine et garantit un réveil tonique !

Enfin, pour les filous qui aiment l'aventure, une douche non autorisée dans les Holiday Parks vous assurera une montée d'adrénaline certaine (lire la note ci-contre, placardée sur la porte des douches !)....



Le jardin

C'est là l'avantage le plus merveilleux du camper-van. Avec quelques 268,700 km² de forêts, de montagnes, de glaciers, de fjord, de vignes, de lacs, de plages de sable fin (etc), votre terrain de jeux est sans limite. Aucun entretien n'est requis si ce n'est de laisser les lieux aussi propres que vous les avez trouvés en arrivant !

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Les bonnes résolutions vont souvent de pair avec la nouvelle année et (re)prendre le sport est généralement dans le top 10 de celles-ci ! Et ce n'est pas parce que je suis à l'autre bout du monde que je ne vais pas m'y coller !

En ce début janvier, je décide donc de tenter un cours dans l'un des parcs de BKK. J'enfile ma tenue de sport : short-débardeur-brassière, (qui est aussi accessoirement ma tenue "randonnée en montagne", "promenade dans la campagne", "apéro entre amis","barbecue festif", "soirée en ville" ... et ce, depuis 3 mois), je rechausse mes s(c)andales violettes qui me font office de baskets (ça c'est dur !), je m'hydrate et remplis ma bouteille d'eau.
Et c'est parti mon kiki ! Enfin presque : d'abord, il faut trouver le parc. Ce sera Lumpini. On y arrive en milieu d'après-midi, (non pas en petites foulées mais en taxi : il faut s'économiser !). Et puis, comme il fait chaud et que c'est encore tôt, je décide de faire une petite sieste à l'ombre d'un arbre (il faut se préserver, avant de commencer !)


Quand soudain j'entends de l'autre bout du parc les premières notes de Gangnam Style. En 2 temps, 3 mouvements, je suis debout prête à me déhancher sur la musique et traverse le parc en courant : attendeeeeeeeeeeeez-moi, j'arriiiiiiiiiiive ! Un mono au T-Shirt orange avec l'inscription "aérobic" me le confirme : c'est bien mon coup de sport qui commence dans 10 minutes.
Quelques étirements et 4 "Gangnam Style" plus tard (oui 4 à la suite c'est DÉFINITIVEMENT trop), je suis prête à commencer avec mes co-équipières de tout âge et un prof ... à fond les ballons ! Force veeeeerte !



Et c'est parti pour 35 minutes de cours.

Ho hisse, la saucisse

Allez Claire, on lance la pa-patte

Trop concentrée sur la chorégraphie, je ne me rends pas compte de tous les thaïlandais qui rejoignent le cours petit à petit. Quand je me retourne tout à coup ... on est 1 000 !

Où est Claire ?

Et voici en vidéo un petit condensé de ce cours... Un, Dos, Tres !




I did it !!! (et maintenant je joue avec ma bouteille d'eau)



Voyager ne veut pas forcément dire se laisser aller... Alors quand mes cheveux on commencé à me couvrir totalement la nuque, je me suis dit qu'il était temps de les couper! Ou plutôt de les faire couper. J'ai envisagé pendant très peu de temps de le faire moi même, et pendant encore moins longtemps de laisser Claire s'en charger...

Car fort heureusement, il y a des professionnelles de la coiffure très compétentes a Hué! Direction donc le "salon de coiffure". On dirait plutôt un vestibule qui donne sur la rue... À l'intérieur, la télé est allumée pendant qu'on s'affaire sur les brushings de ces dames. C'est qu'elles sont coquettes, ces Viet' !


Pour le shampoing, on passe a l'arrière. Et là miracle! Point de siège inconfortable comme en France avec le cou tordu pour avoir la tête dans le bac.. Non, a Hué, on vous installe sur une confortable banquette!! Commence alors le premier des deux shampouinages, sous forme de massage. Superbe.



On est triste de quitter le lit pour le fauteuil où va commencer la coupe a proprement parlé. J'essaie de converser avec ma charmante voisine, mais elle, ne parlant pas anglais, et moi ne parlant pas vietnamien, nous avons vite fait le tour de la pluie et du beau temps... Pas de magazine people a se mettre sous la dent, je vais donc avoir tout le loisir d'étudier ma coiffeuse a l'œuvre (à la télé, le reportage suisse-allemand sur la mal-bouffe, doublé en vietnamien ne retient pas mon attention).



C'est parti : elle empoigne son peigne, ... un rasoir (?!!) et commence a me tailler les cheveux ! (Je repense alors a ma première fois chez le coiffeur a Mexico... la coiffeuse d'alors utilisait des ciseaux d'écolière!). Je décide de me fier à sa dextérité et a son assurance. Fort heureusement, elle a l'air d'avoir compris que je ne veux pas ressembler a un jeune monk bouddhiste. En quelques dix minutes, elle a dégrossi la touffe, elle fait alors un passage au ciseau pour désépaissir, et s'attaque soigneusement a la finition avec de beaux ciseaux. Le résultat a l'air prometteur... Jusqu'à ce qu'elle décide de me coiffer avec l'aide du sèche-cheveux. Je ressors de la avec une coupe a la Ken (l'ami de barbie).. Et file me prendre une douche pour enlever les ptits cheveux que j'ai un peu partout.

Verdict après 24h (toujours laisser passer la nuit avant de juger l'oeuvre) : elle a fait un beau boulot, pour moins de 3€ ! Honnête !

... le barbier à Katmandou !


Après plus d'un mois de voyage et un trek dans le Langtang, j'étais hirsute comme un yéti ! L'occasion rêvée d'aller chez un vrai barbier de rue, comme il y en a partout au Népal...

Après avoir arpenté les rues, je jette mon dévolu sur une petite échoppe, un peu à l'écart du tumulte de Thamel. Forcément, le barbier ne parle pas anglais ; en même temps, nul besoin de lui faire un dessin pour qu'il comprenne que j'ai besoin d'un rasage...

Il m'installe donc dans le vieux fauteuil, me couvre d'une superbe serviette et me confirme qu'il met bien une lame neuve dans son engin... ouf !

Et c'est parti sur fond de match de cricket !

Après m'avoir tartiné de mousse à raser, sa lame glisse sur ma peau comme dans du beurre ! je n'ai pas le temps de regretter que je n'ai déjà plus de poils côté droit !! en l'espace de quelques minutes, il a réalisé la totalité de ma barbe, et s'attaque à la moustache (désolé, je ne la garde pas !).

 Il me remet une couche de mousse pour le 2ème passage, me badigeonne d'Aqua Velva locale et en moins de 10 minutes, c'en est donc fini !


Mais la prestation n'est pas terminée : j'ai alors droit à un vigoureux massage de du crâne, mais aussi des épaules, des bras et même des mains ! C'est la plupart du temps surprenant, mais pas désagréable pour autant... par instants, c'est tout juste s'il ne me tape pas sur la tête !



A la sortie du barbier, je constate avec effroi le massacre : mon bronzage est ruiné, je suis bronzé partout, sauf sur la barbe et la moustache qui sont blanches.. mais le pire, c'est sans doute de ressembler à un gamin de 15 ans...


Claire et Nono se font la malle !

Faites un break : (re)vivez nos aventures en tour du monde!

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